La deuxième grande guerre vient de s’achever, les héros (blancs et noirs) sont rentrés, le goût de la liberté anime les esprits et invite à ne plus rétrocéder. En cette période, Maya est mère d’un petit garçon de quelques mois. Le père de l’enfant, n’étant que de passage dans sa vie, elle se bat avec toutes ses forces pour assurer à son fils un avenir meilleur que le sien.Il faut travailler “comme une grande”, alors elle enchaîne les petits boulots: cuisinière, serveuse, danseuse, chauffeuse. Sa sensibilité à fleur de peau la rend incapable de concevoir la malveillance. Toujours en quête d’amour, elle se laisse souvent séduire et berner par des hommes qui n’hésitent pas à tirer profit de sa soif de reconnaissance et d’affection. On dirait que l’art de se mettre en danger coule dans ses veines! C’est grâce à son caractère coriace, sa force, sa vitalité qu’elle parvient à rebondir et à s’en sortir, en devenant plus forte, plus mature et plus déterminée.
Quelle sacrée lecture, cette autobiographie de l’une des plus talentueuses écrivaines afro-américaines du dernier siècle! Avoir un de ses livres dans les mains, c’est la promesse d’un rdv littéraire jamais déçu…