A peine entré dans la première salle d’exposition, et c’est le choc visuel, grâce à ce noir intense qui sublime les couleurs !
Formé très jeune à la calligraphie, Lassaâd Metoui s’inspire tout autant de l’art occidental que de l’art oriental.
Pour cette exposition, c’est la rencontre avec les écrits de Kitaro Nishida qui ont fait naître ces compositions, réalisées soit sur toiles à la peinture acrylique, soit sur papier japonais – le kozo – à l’encre japonaise.
Rien n’est laissé au hasard, ni les jeux de miroirs – notamment ceux fait directement sur les toiles à l’aide d’une peinture créée pour cette exposition, qui de loin donne l’impression de n’être qu’un rond de peinture, mais qui de près donne l’effet d’un miroir – ni les traits noirs qui font écho et qui magnifient les ronds de couleur, ni les formats parfois ronds, parfois carrées des oeuvres.
Bonus inattendu pour notre visite, Lassaâd Metoui, présent ce jour-là, est venu nous expliquer ses sources d’inspiration, la fabrication des encres naturelles et l’importance de la philosophie et de la méditation dans son art.
Un grand calligraphe, humaniste et accessible, qui transcende les cultures !